Réponse à l’interpellation de M Michel de LAMOTTE
Comme vous l’avez dit, nous sommes pour l’instant dans une période critique, dans la mesure où elle demande une analyse.
Nous, l’ensemble du Conseil et moi-même, avons consenti un budget plus important. Nous sortons d’une période pendant laquelle, d’une part, beaucoup de manifestations se sont déroulées, et d’autre part, beaucoup de précautions devaient être prises.
J'ai demandé à Monsieur Beaupère de mener une réflexion, ce qu’il a réalisé avec ses services. Les réflexions s'adressent aux organisateurs de manifestation, aux personnes qui exploitent des lieux ouverts au public.
Pour répondre précisément à votre question, il est certain que le personnel a été fort sollicité, que nous sommes allés au maximum des heures supplémentaires possibles, et que la réflexion prochaine portera à la fois sur les manifestations et sur le budget, puisqu'à côté du maintien de l'ordre, il faut conserver une police de proximité importante.
Le critère actuel est de ne plus accepter de nouvelles manifestations. Je parle ici des manifestations festives qui n'auraient pas été inscrites dans un planning et qui n'auraient pas déjà eu lieu.
C'est un critère qui est un peu restrictif quant à l'imagination, la capacité d'innovation de notre ville, mais pour l'instant, c'est celui que nous avons appliqué. Et nous poursuivrons la réflexion en conseil de police quand elle aura été suffisamment portée à maturité.