Réponse à l'interpellation de Mme Christine DEFRAIGNE et M Fabrice DREZE
Effectivement, nous discutons avec la Province depuis un bon moment. Globalement, nous sommes d’accord, même si Cathy Firket et moi-même avons traversé des phases de doute devant la difficulté de ce dossier. Cela dit, et j’ai eu l’occasion de l’aborder en septembre lors de mon discours des fêtes de Wallonie, il faut apporter des solutions à la fois pour les personnes concernées, et aussi pour le cadre de vie de nos concitoyennes et de nos concitoyens.
Cela dit, trois conditions supplémentaires sont requises pour la réalisation du CASS:
- Tout d’abord, une localisation. J’ai appris que 900.000 euros étaient disponibles, mais il faut encore trouver l’endroit. Vous direz que ça n’est pas simple.
- Il y a, à la fois, le financement de l’infrastructure, mais aussi le financement du fonctionnement.
- Et enfin, une reconnaissance légale puisqu’il y a, à la fois, la précarité, et toutes les politiques liées à la dignité de la personne, mais aussi toute la problématique de la toxicomanie, qui est abordée dans le dossier. A cet égard, je dois bien déplorer qu’il y a une quinzaine de jours, je pense avoir assisté à l’enterrement de première classe des deux propositions que j’ai formulées. J’en ai tiré la leçon, et je me dis que ça ne sert à rien. Je suis par contre très heureux que le MR liégeois soit un peu plus réceptif à ces dossiers. Cependant, j’ai attendu pour voir ce que cela allait donner, le projet n’est pas encore définitivement rejeté, mais je pense qu’il ne passera pas.
Donc, nous allons revoir le dossier sur base de l’hypothèse de refus. Ce qui n’est pas la même chose que d’implémenter les deux.
En ce qui concerne le projet de bus ICAR, là, je n’ai pas reçu de demande quant à l’implantation, si ce n’est, une suggestion d’un endroit qui ne convient pas à la ville pour des raisons liées à des investissements qui doivent s’y dérouler.
Je vais donc revoir Madame Firket, lui laisser quelques semaines pour prendre ses marques, et nous allons relancer. Je verrai aussi avec le Collège – je pense que le Collège doit reprendre position – avant que le Conseil ne soit associé à la version définitive du projet. Vous vous souviendrez que nous avons abordé tout cela lors de plusieurs séances durant le mois de décembre avec le conseil de police.