Le Tram de retour devant la Violette 60 ans après

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Lundi 19 août 2024

Communiqué de presse de Willy Demeyer, Bourgmestre de Liège

 

Le Tram de retour devant la Violette 60 ans après

Embarquez toutes les 4 min 30 pour le Liège de demain !

 

60 ans après l’arrêt de l’exploitation du Tram blanc, le nouveau Tram liégeois va transformer durablement la ville, son urbanisme, sa mobilité, et renforcer son attractivité.

Le Tram jusqu’en 1964

 

De l’exposition internationale de 1930 au 31 août 1964, le Tram blanc et vert des Lignes 1 et 4 a transporté près d’un demi-milliard de personnes à travers la ville de Liège.

Mais ce Tram liégeois dont l’infrastructure et le matériel avaient souffert de la seconde guerre mondiale, ne répondaient plus aux standards modernes des sixties.

Le contrat d’exploitation de la S.T.I.L arrivant à échéance en 1960 et face aux pannes récurrentes qui immobilisaient la circulation, il fut décidé de le remplacer par 2 nouvelles lignes de bus plus rapides, sûres et confortables.

Crédit photo : Descarcy-Robyns

2024 : une mobilité profondément modifiée grâce au Tram

 

Le Bourgmestre de Liège, Willy Demeyer a toujours été persuadé de l’importance pour Liège de bénéficier d’un moyen de transport structurant à l’échelle de l’agglomération.

Il a défendu, avec les Collèges successifs, auprès de la Région Wallonne le retour à Liège d’un Tram permettant de fluidifier la mobilité et de la moderniser.

Bien conscient de l’impact que le chantier, qui a connu toutes épreuves possibles, a eu pour les commerçants et les habitants, il a tout mis en œuvre pour obtenir des primes en faveur des commerçants et limiter les effets pour les usagers et les habitants.

Deuxième commune la plus dense de Wallonie avec 2.845 habitants/km2, Liège représente 0,5% du territoire wallon mais 5% de sa population.

Comme l’indique Willy Demeyer, Liège vit de l’attractivité, liée à ses atouts : sa vocation artistique, son offre commerciale, sa convivialité, son tissu d’entreprises ou son patrimoine millénaire.

En termes de mobilité, un peu plus d’un usager du groupe TEC sur trois se déplace dans l’agglomération liégeoise, où la clientèle a doublé en 10 ans, pour atteindre 93 millions de déplacements par an.

Liège est l’une des villes où le taux de motorisation est le plus bas soit 38,6%. Le nombre d’usagers du vélo à quadruplé à vérifier dans le centre-ville.

Willy Demeyer est convaincu que pour que la population modifie ses habitudes de mobilité, il faut une offre de transport structurante, rapide et accessible au plus grand nombre.

 

Le Tram, un moyen de transport structurant 

 

L’argumentaire du Bourgmestre de Liège se fonde sur l’étude de la Région réalisée en 2007 qui démontrait que la demande maximale de transport public à Liège est d’environ 3.000 voyageurs par heure de pointe et par sens.

Selon Willy Demeyer, la fréquence des bus approchant déjà parfois la minute, il était impossible de répondre à la demande future et aux enjeux climatiques, avec des capacités suffisantes.

Complètement saturé, le centre-ville subissait 4.000 mouvements de bus par jour. En plein cœur historique, il était impossible d’étendre les espaces réservés aux gares de bus ou les sites propres de circulation, ce qui rendait les conditions d’embarquement / débarquement difficiles et parfois insécurisantes.

Le système des bus classiques (simples et articulés) ne permettait plus d’augmenter l’offre de déplacement en transport public.

Pour le Bourgmestre, les conditions de transport à Liège étaient insatisfaisantes : irrégularité des lignes, retards, temps de parcours non garantis en heure de pointe, bus bondés, qui ne s’arrêtent pas aux arrêts car complets, conditions d’attente dégradées aux arrêts…

Cette détérioration du mode de transport en commun entraîne, pour certains usagers, une réticence à l’utiliser.

 

Le Tram : structurant, écologiquement indispensable et abordable économiquement

 

Dès 2025, le Tram liégeois embarquera, dans chaque sens, en heures de pointe, 310 passagers qui, toutes les 4min30, pourront parcourir les 11,7 km de tracé entre Coronmeuse et Sclessin.

Son arrivée a également permis la rénovation complète et de qualité de 50 hectares d’espaces publics, une piétonnisation élargie et l’implantation de corridors vélos le long du tracé.

Catalyseur urbanistique, l’implantation du Tram s’accompagne déjà d’un nombre important de développements immobiliers publics et privés parmi lesquels : le Val Benoît, les Guillemins, le Grand Léopold, Coronmeuse et Droixhe.

 

Le parcours du Tram relie les grandes infrastructures liégeoises situées le long des 12 km de tracé entre Coronmeuse et Sclessin.

Toutes les villes qui bénéficient d’un Tram connaissent dès la mise en service, en un renouveau commercial et résidentiel significatif.

 

Des extensions vers Herstal et Seraing indispensables

 

Pour répondre aux impératifs de transition climatique, aux enjeux de mobilité actuels et aux standards d’accessibilité pour tous, le transport structurant doit être envisagé non pas au niveau de la seule ville de Liège mais à l’échelle de l’agglomération, de la Métropole.

Pour Willy Demeyer, s’agissant d’un mode de transport structurant, il est essentiel de prolonger la ligne du Tram liégeois vers Herstal et Seraing (3,2 kilomètres vers Herstal et 2,6 kilomètres vers Seraing), d’une part, par ce que la vallée de la Meuse qui, les réunit, concentre déjà une part importante de l’activité économique et du trafic traversant Liège et d’autre part, par ce que le continuum bâti se prolonge naturellement de part et d’autre.

 

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