Citoyennes et Citoyens d'Honneur 2014

 

Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités,

Nous avons deux raisons de nous réjouir aujourd’hui à la Violette. La première est que nous fêtons jour pour jour le 300e anniversaire du début de sa reconstruction. La seconde est que quelques jours après avoir accueilli à Liège les cérémonies relatives aux commémorations 14-18 et à la médaille de la Légion d'honneur, c'est un autre type de distinction qui nous rassemble aujourd'hui.

La remise du titre de citoyen(ne) d'honneur de la Ville de Liège est un moment important de notre cité et qui s'inscrit chaque année dans le cadre des festivités du 15 Août. 

Cette cérémonie permet d'honorer celles et ceux qui, par leurs actions personnelles, leurs activités professionnelles, leurs réalisations et leurs initiatives, oeuvrent à la renommée et au développement de Liège et participent au bien-être de sa population.

Je voudrais débuter cette cérémonie par une dame pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration. 

Elle est un exemple d'honnêteté, d’opiniâtreté, de dynamisme et d'engagement.

Ces qualités, elle les a appliqués tout au long de sa vie, comme lorsqu'elle se retrouve veuve à 28 ans avec ses 2 enfants et doit reprendre durant 8 ans le commerce de négociants en charbon, métier éprouvant s'il en est.  

Lors de la fermeture des charbonnages, elle ouvre une librairie qu'elle dirigera pendant 25 ans sans compter ses heures.

A sa retraite, mot qui lui convient assez mal..., elle reprend des études de guide touristique et sa soif d'apprendre ne s'arrête pas là. A 78 ans, elle se lance dans l'étude du wallon et elle prendra aussi des cours de self-défense. 

Que ce soit pour chasser des voleurs ou se promener en plein brouillard dans un coin perdu de l'Ecosse, elle n'a peur de rien !

Son parcours est aussi marqué par son engagement à faire sien le combat des femmes, engagement qu'elle met en pratique depuis 30 ans lors des visites guidées qu'elle propose dans le cadre de l'Office du Tourisme de Liège. 

Une de ses visites les plus demandées s'intitule ainsi « Les valeureuses liégeoises ». Elle y aborde les femmes célèbres ou anonymes qui par leur action ont contribué à l'évolution des droits des femmes mais elle en propose encore d'autres sur cette thématique comme "A la rencontre des femmes d'aujourd'hui et d'antan".

Par ses connaissances très étendues sur Liège, elle peut guider sur de nombreux parcours comme le coeur historique, les fonts baptismaux, Outremeuse et l'hôtel de ville mais je précise à tous nos invités qu'elle n'est pas en service à cette heure. Elle est aussi la seule à pouvoir guider sur le cimetière de Ste Walburge.

Avoir une guide de son âge et proposant cette qualité de visite, cela ne laisse évidemment pas le public indifférent. Elle est souvent photographiée, et a même été filmée dans le cadre d'un DVD. 

Parmi les commentaires laissés par les groupes après leur visite, j'en ai retenu un :

"Outre l'originalité de la visite et la pertinence de la thématique, la personnalité de notre guide nous a toutes entraînées dans un parcours passionnant. L'étendue de ses connaissances sur la ville, sa passion pour le sujet, son récit à la fois historique et anecdotique, son dynamisme et sa personnalité attachante ont fait de cette visite une véritable réussite. »

Vous le constatez, elle vaut à elle seule toutes les campagnes de publicité sur Liège et j'appelle donc auprès de moi pour la faire Citoyenne d'Honneur de la Ville de Liège, Madame Aline Bolland.

 

La médaille de citoyen d'honneur est le plus souvent remise à une personne mais elle peut bien entendu récompenser un collectif. 

C'est ce que je vais faire à présent avec un club de hockey sur glace, qui vient de vivre une saison inoubliable pour sa première année complète dans la nouvelle patinoire olympique de Liège. 

Avec son équipe Elite, ils ont tout d’abord remporté la Coupe de Belgique le 8 février à Liège face à White Caps Turnhout, devant une salle comble de plus de 1.500 personnes en délire. 

Un tout premier titre pour Liège dans cette compétition depuis sa création (1986) et cela est déjà en soi un exploit.

Mais ils n'allaient pas s'arrêter en si bon chemin puisque le 22 mars, face au même adversaire, ils décrochaient le titre de champion de Belgique. 

Ce titre se jouait au meilleur des 5 matchs mais après 3 victoires consécutives, le titre était acquis de main de maître. 

Cela faisait 40 ans que l'Elite attendait cela.

Ce doublé coupe-championnat, seuls trois clubs l'avaient réalisé auparavant.

Le succès de cette équipe Elite n'est pas le seul à mettre en exergue. C’est ainsi que cette saison, ils ont pu fêter également le titre de champion de Belgique dans la catégorie junior U23 pour la troisième année consécutive. 

Et la première équipe récréative du club, les Buffalos, a aussi remporté un titre national qui leur avait échappé de justesse la saison passée.

Je tiens à souligner également les efforts entrepris par ce club vis-à-vis de ses jeunes, en les accueillant dès l'âge de 4 ans avec un staff qualifié. 

Ce club centenaire fait honneur à ses nouvelles installations olympiques, dans lesquelles la Ville de Liège et la Fédération Wallonie-Bruxelles ont investi. 

Les succès engendrés au niveau du hockey mais aussi le succès populaire de fréquentation de la patinoire montrent toute la pertinence de cet investissement.

Le public y trouve également son compte, si on s'en réfère à la foule attirée lors des matchs décisifs de l'équipe Elite de hockey.

Pour leur doublé cette année et leurs autres succès, pour l'ensemble de leurs actions notamment vis-à-vis des jeunes, j'appelle maintenant les représentants des Bulldogs de Liège afin de remettre à ce club la médaille de Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège.

 

Nous allons poursuivre avec une nouvelle médaille collective pour saluer la première édition d'une grande opération médiatique et de solidarité lancée par la RTBF, avec la collaboration de CAP48. 

L'objectif était de récolter des fonds pour aider les associations oeuvrant dans les domaines de la petite enfance et de la pauvreté. 

Cette opération s'est déroulée du 17 au 23 décembre 2013 et la RTBF avait choisi Liège pour l'installer, choix judicieux en regard du succès inespéré rencontré par cette opération.

La Cité ardente a pu une nouvelle fois prouver qu'elle porte bien son nom !

Pendant 7 jours, 3 animateurs se sont relayés 24h/24 dans un studio VivaCité place Saint-Etienne pour faire vivre cette opération et les nombreuses actions organisées dans ce cadre pour récolter des dons. Plus de 100.000 personnes sont venues place Saint-Etienne pour assister aux animations proposées et apporter leur soutien.

La Ville s'est aussi beaucoup investie dans cette opération et au-delà des aides logistiques et promotionnelles notamment, je garde le souvenir de cette farandole géante formée autour du studio par plusieurs centaines d'agents communaux qui s'étaient mobilisés pour soutenir l'opération.

L'opération aura ainsi permis de rassembler la population autour des thèmes de la petite enfance et de la pauvreté et l'énorme succès rencontré aura finalement permis de récolter plus de 1.260.000 euros au profit de 33 associations, parmi lesquelles figurent plusieurs liégeoises. 

Avec cette somme, de nombreuses actions indispensables pourront être menées.

Le succès, on le doit aux particuliers, aux associations, aux entreprises, aux artistes, aux partenaires et à la RTBF qui se sont rassemblés pour cette belle cause. 

L'engagement des équipes de la RTBF a été total et il a surtout été incarné pendant 7 jours par les 3 animateurs enfermés dans le studio. 

Privés de nourritures solides, dormant peu, assurant de longues périodes d'antenne, ils se sont donnés sans compter pour faire grimper le compteur et faire de cette première édition une très belle réussite dont vont bénéficier les 33 associations choisies. 

La RTBF, ses animateurs, l’ensemble des équipes ont assuré une grande visbilité de Liège durant toute une semaine.

J'appelle donc auprès de moi ces trois animateurs, Sara De Paduwa, Raphaël Scaini et Sébastien Nollevaux représenté aujourd'hui par Eric Gilson, Directeur de VivaCité, afin de leur remettre la médaille de Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège décernée à l'opération Viva for Life.

 

A Liège, l'Italie n'est pas très loin et on va se rapprocher un peu plus de ce beau pays avec quelqu'un qui symbolise remarquablement les liens très fort qui unissent nos deux pays, au travers notamment de l'immigration italienne très présente à Liège.

S'il est né en Italie, il est installé en Belgique depuis 1968.

Marié et père de 2 enfants,  son parcours a croisé la Ville de Liège dès 1973 puisque cette année-là, il intègre le Conseil communal consultatif des immigrés. 

Il sera une fois encore un pont précieux entre nos deux communautés en travaillant de 1981 à 2011 au Consulat général d’Italie à Liège.

Ardent défenseur de notre ville, il est l'auteur du premier ouvrage en langue italienne sur Liège écrit à l’occasion des mille ans de la Cité ardente: «LIEGI - mille anni di storia».

Son visage sera rendu populaire avec le programme télévisé «Buona Domenica»  sur RTL-TVI, qu'il présentera de 1982 à 1994. 

On ne peut évidemment passer sous silence qu'il est le créateur et présentateur du «Festival della Canzone Italiana in Belgio» qui en sera à sa 36ème édition en avril 2015.

La distinction qu'il va recevoir aujourd'hui ne sera toutefois pas sa première puisqu'il a notamment reçu en 2005 le titre de Cavaliere della Repubblica Italiana mais aujourd'hui, c'est Liège qui le met à l'honneur.

C'est pourquoi j'appelle auprès de moi pour le faire Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège, Monsieur Rocco De Primis.

 

La personnalité qu’il m’est donné d’évoquer à présent mériterait, je pense, à lui seul quelques milliers de mètres carré pour évoquer ses souvenirs personnels, il mériterait que l’on interroge les centaines de milliers – voire plusieurs millions – de visiteurs qui ont un jour parcouru les allées de ses expos, il mériterait que l’on interroge les milliers d’objets que lui et ses équipes ont  sorti de l’oubli ou des plus belles collections du monde…

« Tout Hergé », « Tout Simenon », « J’avais 20 ans en 45 », « Made in Belgium », « SOS Planet », « Golden Sixties »,… J’en oublie… Et désormais « Liège Expo 14-18, J’avais 20 ans en 14 ». 

Toute la Belgique et nombre de nos voisins européens connaissent au moins l’une d’entre-elles et ont un jour fait le déplacement pour s’immerger dans une de ses expositions, non pas de celles qui vous tiennent à distance respectable, mais qui vous implique en tant qu’acteur de votre temps.

Cette manière de raconter l’Histoire est désormais une marque de fabrique connue et reconnue, transmise à toute une équipe rassemblée par ce meneur d’hommes, une équipe avec qui il partage un enthousiasme inébranlable depuis une trentaine d’années. 

La dernière-née, «  Liège Expo 14-18 », est le fruit d’une collaboration commune avec la Province et la Ville de Liège. 

Nos logiques propres ont représenté un véritable challenge pour mener ce projet à bien. Mais aujourd’hui, nous devons constater que cette collaboration a porté ses fruits, avec la plus grande expo consacrée à la Grande Guerre, la reconnaissance de la presse internationale, près d’un millier de visiteurs lors de son inauguration, et déjà nombre de visiteurs depuis début août. 

C’est certainement une des plus belles collaborations aux commémorations internationales que nous venons de vivre, une contribution majeure qui permettra de mettre Liège au centre du monde pour les prochains mois et je le souhaite, les prochaines années. 

J'appelle auprès de moi pour le faire Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège le Commissaire général de l’Expo « J’avais 20 ans en 14 », Monsieur René Schyns. 

 

J’en viens à un homme dont il serait réducteur de louer son attachement à la seule ville de Liège. 

Architecte de son état, professeur à Saint-Luc, il croque les moindres recoins d’Europe : France, Italie, Allemagne et bien d’autres pays encore, comme les Etats-Unis. 

Il a d’ailleurs consacré un ouvrage impressionnant aux métropoles de ce monde. Sa galerie « Flickr » (« Flickère »), sur Internet, regorge véritablement de merveilles. Si bien que l’on se demande si elle n’est pas l’œuvre de plusieurs personnes, tant sa production est prolifique !    

Mais bien entendu, c’est pour ses dessins de Liège que nous le connaissons avant tout ici. Des dessins qui sont de véritables œuvres art et que lui-même, dont la modestie égale le talent, appele des « croquis ». Lui, en excellent technicien, nous dira que ce terme est le plus correct, le plus juste, comme ses lignes de fuite qui ne connaissent aucune erreur de perspective. 

Ses croquis ont été exposés il y a quelques temps en l'église Saint-André, place du Marché. Cette Place du Marché, dont l’Hôtel de Ville qui nous accueille aujourd’hui, je l’ai véritablement redécouverte sous sa plume. Je crois que ce sentiment est partagé par nombre d’entre-nous. 

Une partie de ses dessins ont été rassemblés dans un autre ouvrage, « Carnets de croquis », qui  fait le bonheur de nombreux Liégeois, dont je suis. Il fait désormais partie des livres de chevet de cet Hôtel de Ville. 

Un de vos admirateurs écrit sur votre blog que même les sujets à l‘esthétique la plus discutable sont magnifiés par vos dessins. J’approuve entièrement. L’industrie lourde, un carrefour anodin, une cohabitation architecturale discutable… Ces considérations sont oubliées dans vos dessins et font toujours place à une forme d’émerveillement, rehaussées d’aquarelles d’une finesse exemplaire. Vous faites bien plus que décrire ou reproduire une certaine réalité. Tout prend vie sous vos traits et l’humour y a bien souvent sa place.

Aucune photo ou aucune 3D ne rendra hommage à cette Ville telle que vous la montrez aux Liégeois et au monde depuis de nombreuses années. Membre influent du mouvement mondial des « Urban Sketcheurs », vous donnez la meilleure image de notre cité dans le monde entier.

C'est pourquoi j'appelle auprès de moi pour le faire Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège, Monsieur Gérard Michel.

 

Le citoyen que nous souhaitons évoquer maintenant est un tandem. 

Ils ne m’en voudront pas de les évoquer ensemble, puisque c’est de leur collaboration de plus de 25 ans,  qu’est née leur œuvre principale, et des dizaines d’albums.. Et c’est ensemble que l’on évoque leurs noms, un duo d’auteurs à part entière, fusion de leurs talents de narrateur, de dessinateur et de mise en couleur. Particulièrement importante en bandes dessinées, puisque vous l’aurez compris, nous évoquons ici deux représentants du Neuvième Art. 

Ils nous expliqueront tout à l’heure comment ils travaillent exactement, comment l’on fonctionne ainsi, « à quatre mains ». Etant moi-même un grand amateur de leurs albums, j’en devine le détail, mais je les écouterai avec plaisir nous en parler. 

L’un est Gaumais, l’autre est Liégeois. L'un a été formé à l'Académie des beaux-arts, l'autre à Saint-Luc. Ce dernier point rassemblera tout le monde à Liège et évitera toute question diplomatique avec ces vénérables institutions. ;-)

Et si Liège fait de régulière apparitions dans leurs albums, l’on y voyage aussi beaucoup : le Congo, Venise, les Tropiques, notre histoire contemporaine… Une de leurs dernières oeuvres évoquent d'ailleurs la Seconde guerre mondiale («  Les temps nouveaux » et « Après guerre »). 

Une belle illustration de l'intelligence et de l’engagement qui traversent leurs albums. La futilité n'y est jamais de mise. Leurs personnages, sous des contours très esthétiques - les hommes comme les femmes - ont une conscience, bonne, ou mauvaise. 

Outre leurs grandes qualités de dessin ou de couleurs, cette approche ambitieuse rend leur travail d’autant plus intéressant.

L'histoire de la bande dessinée est riche de grands auteurs, notamment à Liège et dans sa région.  

Les deux auteurs que nous saluons aujourd’hui prolongent une lignée très talentueuse et anonce toute une génération de jeunes prometteurs.  

J'appelle auprès de moi pour les faire Citoyens d'Honneur de la Ville de Liège, Monsieur Guy Servais‚ dit « Raives », et Monsieur Eric Warnauts. 

 

Natif de Chênée, il expose à Bruges, vit entre Namur et Ciney, et tout le monde se l’arrache depuis qu’un soir de 2 mars 2014, c’est Los Angeles qui l’a consacré. 

La cérémonie des Oscars venait en effet de consacrer « Monsieur Hublot » meilleur court-métrage d’animation, un court-métrage auquel il a insufflé la vie et la créativité de ses sculptures. 

Ce sculpteur qui est passé en un temps record de son atelier encombré à la lumière des projecteurs et cérémonies d’hommages, nous tenterons de le laisser en un seul morceau aujourd’hui ! ;-)

Nous serions en effet bien incapable de le ré-assembler avec autant de talent qui est le sien, celui-ci qui le fait créer des sculptures originales, assemblages d’objets usagés, de matériaux patinés, d’éléments aussi divers qu’inattendus. 

Diplômé de Saint-Luc, il déclarait récemment lors d’une interview : « J'avoue que la fonction publique m'intrigue : la paperasse, les règles... Tout est si strict. (…) Ce qui m'amène à imaginer des hommes ou des femmes se trouvant toute la journée derrière un guichet à coller des timbres enfoncer tout à coup un casque à hélices sur leur tête et prendre la fuite”. 

Heureusement pour nous, je vous rassure : la fonction publique a pas mal évolué. ;-)

Mais je comprends votre réflexion et je m’adresse à tous les créateurs évoqués cette après-midi, je dois saluer tous ceux qui imaginent des Monsieur Hublot, à ceux qui ouvrent les fenêtres de notre imagination, en effet parfois bien encombrée par un quotidien que d’aucuns qualifieraient de « terre à terre ». 

Oui, nous avons tous besoin d’un petit casque à hélices comme vous en fabriquez !

Et certainement quand ils nous font voler jusque Los Angeles et y consacrent des talents de Liège et de toute une région, une région qui envoie de plus en plus de créateurs et de cinéastes par-delà nos frontières, avec le succès que l’on sait. 

J'appelle auprès de moi pour le faire Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège le sculpteur et créateur de Monsieur Hublot, Monsieur Stéphane Halleux.

 

Celui que je vais à présent évoquer fait partie de ces personnes dont le nom n'est pas forcément connu de tous mais dont le travail remarquable apporte une contribution fondamentale à notre société. 

Cette homme marié et père de trois enfants est entré à l'Université de Liège en 1990 pour étudier la Médecine et obtient son DES en cardiologie en 2000. 

Ces 4 années de doctorat et sa thèse de doctorat notamment seront ponctuées par la même mention : « Plus grande distinction ».

Ces résultats remarquables, on les retrouve tout au long de sa carrière professionnelle, carrière qui est partagée notamment entre des activités cliniques (en tant que chef clinique au CHU de Liège depuis 2006), des activités de jury à l'Université de Liège et des activités de recherche. 

Je ne me risquerai pas à vous donner quelques titres de ses travaux de recherche, dont le caractère abstrait de la terminologie n'a d'égale que l'intérêt de ces travaux pour l'avancée de la Médecine !

Ses contributions sont unanimement reconnues et ont fait l'objet de plusieurs prix, comme le Prix InBev-Baillet Latour et le Prix Lambertine Lacroix en 2008. 

En 2013, il a été le premier Européen à recevoir le Prix Tajik/Seward de la Mayo Clinic. 

Ce prix prestigieux récompense l'expertise de ceux qui ont su démontrer une compétence exceptionnelle en matière de prise en charge cardiologique.

Au travers de son travail acharné pour faire progresser la cardiologie et au travers du suivi des patients souffrant de ce type de pathologie, il contribue sans aucun doute au bien-être de notre population. 

Le secteur de la santé est par ailleurs un pôle majeur de la métropole liégeoise.  

En regard de son curriculum et des ses réalisations, ce cardiologue a incontestablement contribué à la renommée de Liège dans ce domaine.

C'est pourquoi j'appelle auprès de moi pour le faire Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège, le Professeur Patrizio Lancellotti.

 

Restons dans le monde médical et scientifique, dont Liège est si fière. 

Permettez-moi de vous présenter un des chirurgiens cardio-vasculaires des plus renommés. Ce Liégeois est passionné par sa spécialisation et ce, depuis ses études. 

Il est entré à l’Université de Liège en 1982. Et durant tout son apprentissage, lors de chaque proclamation de résultats,  celui-ci se distinguait ou  était classé premier. 

Son professionalisme rayonne en dehors des frontières belges. Il est auteur de plus de 140 publications dans des revues scientifiques reconnues, et a donné quelques 200 conférences internationales. 

Ses compétences de bon  manager ne sont pas des moindres. En effet, il est non seulement « Chief Information Officer » du CHU de Liège, mais également Directeur du Service des Informations Médico-Economiques. 

C’est notamment sous son aile que le projet DMI ( DOSSIER MEDICAL INFORMATISE) voit le jour au CHU, qui est une avancée technologique dans le monde hospitalier.

La transmission de connaissances fait également partie de ses priorités, il est professeur de Physiologie et de Biochimie à l’Université de Liège.

Il est le président  du Festival IMAGÉSANTÉ, qui vient de fêter son dixième anniversaire.. Cette manifestation est très vite devenue l’un des plus importants événements mondiaux en la matière et assure, également, la renommée de la Ville et son université, de sa faculté de médecine et de ses hôpitaux..

J'appelle auprès de moi pour le faire Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège, le Professeur Philippe Kolh.

 

C’est en France que les HEC sont allé chercher cet Alsacien « pur jus », début 2009.

Celui-ci avait pour mission de poursuivre la bonne intégration des HEC au sein de l’Université de Liège et d’y insuffler tout le dynamisme nécessaire à une grande école d’ambition internationale. 

Diplômé de l’Ecole de management de Strasbourg et docteur en sciences de gestion, il avait déjà notamment brillamment fait ses preuves à l’Université de Lorraine et à Nancy notamment, établissant des ponts entre l’art, la technologie et le management, pour y créer, déjà, un « Campus de l'Innovation ». 

C’est resté son leitmotiv ici puisque nous connaissons depuis lors le projet « ID Campus » qui lui est cher, reposant sur son credo qui vise à confronter les futurs managers avec des disciplines aussi différentes que l’art ou la technologie.

Dans une interview donnée au « Club des ambassadeurs d’Alsace » en 2012, il déclarait apprécier, je cite, « la convivialité, le dynamisme économique, l’ouverture sur l'Europe et le monde, la simplicité et la modestie » de Liège, « un territoire qui a le vent en poupe, une ville connectée au monde.... » 

N’en jetez plus ! Je cite cet extrait avec bien entendu un plaisir non-dissimulé, d’autant plus que je souhaite aujourd’hui retourner ces compliments à son auteur. 

Oui, les HEC sont encore meilleurs qu’avant,

oui, les relations avec l’Université de Liège sont aussi bonnes parce les deux grandes figures qui étaient à la tête de ceux deux institutions jusqu’à cette année ont noué une collaboration intense, ambitieuse pour ses étudiants, ambitieuse pour Liège. 

C’est aussi ce que nous avons entrepris ensemble, avec l’implication de la Ville au sein de la Chaire HEC-Accenture.

Au nom de son institution mais aussi au prix d’un engagement personnel réel et apprécié, il a également activement participé au repositionnement de la Métropole liégeoise à l’international, d’abord lorsqu’elle s’est rendue candidate à l’Expo 2017 et ensuite à travers l’opération « Liegetogether ». 

Désormais appelé sous d’autres cieux, nous le regrettons déjà. Le plus bel hommage que nous pourrons lui rendre sera de prolonger la dynamique qu’il a enclenchée et de lui souhaiter bon vent dans ses nouvelles fonctions.

J'appelle auprès de moi pour le faire Citoyen d'Honneur de la Ville de Liège, le Directeur Général et Doyen d'HEC-ULg, Monsieur Thomas Froehlicher.