Un article de Gaspard Grosjean, La Meuse
L’enseignement communal liégeois est plutôt à la fête. Les chiffres 2016 sont assez éloquents à ce sujet, puisque l’on compte 75 élèves de plus qu’en octobre 2015. Ce qui porte le total à 25.109 écoliers. Les chiffres sont bons pour l’enseignement fondamental (maternelles et primaires), le secondaire et même le supérieur. Seule ombre au tableau, une forte baisse au sein de l’enseignement de promotion sociale. Explications.
Les écoles communales de la Ville de Liège se portent bien. L’échevin de l’Instruction publique, Pierre Stassart (PS), a ainsi livré les derniers chiffres en sa possession, suite aux derniers comptages réalisés au mois d’octobre.
Pour le volet des maternelles et secondaires, on dénombre ainsi 10.666 écoliers, soit un gain de 174 élèves par rapport à la même période l’an passé. « En termes de groupes scolaires, les plus importants sont Bressoux (528 élèves), Jardin Botanique (479) et Laveu (473) », détaille l’échevin.
Au niveau du secondaire, on est à 4.451 élèves (+47), « la plus forte progression est enregistrée par l’Athénée Maurice Destenay (+ 11.7 %), tandis que l’école la plus nombreuse reste l’Athénée Léonie de Waha (735). » 2.448 élèves sont recensés dans le supérieur (+101).
Ce qui porte le total à 25.109 personnes qui fréquentent l’enseignement liégeois. Les autorités soulignent également l’impact positif de plusieurs mesures prises, comme l’immersion linguistique, avec cette année l’ouverture de la première 4 e année en immersion allemande, ainsi que la pédagogie Freinet, de plus en plus promue dans les écoles de la Ville.
Nouveaux locaux
Bien évidemment, gain d’élèves rime avec nécessité de locaux supplémentaires. Pierre Stassart avance : « Un plan global de rénovation, d’aménagement de classes supplémentaires ou de pavillons et de création de nouvelles écoles a été mis en place. Il comprend la création d’une nouvelle école maternelle rue du Beau-Mur, l’aménagement de nouvelles classes à l’école Liberté à Jupille-Combattants et à Vieille-Montagne, mais aussi les projets de construction de nouveaux bâtiments à Jupille-Bruyères, au Sart-Tilman et à Rocourt. »
Petit bémol toutefois : l’enseignement de promotion sociale. On est ainsi passé de 7.791 élèves en octobre 2015 à 7.544 un an plus tard.
L’échevin Stassart y voit là une conséquence de « l’entrée en vigueur du nouveau décret « Titres et fonctions » de la Communauté française. Cette chute d’inscriptions risque d’engendrer une pénurie d’enseignants dans les métiers techniques. »