Vous êtes nombreux à réagir à l’abattage de 11 peupliers dans le parc de la Boverie. Il s'agit d'une décision des services de la Ville que j'aimerais commenter.
Abattre un arbre ne se fait jamais de gaieté de cœur.
Depuis 2004, le service communal de la gestion forestière examine de près le vieillissement de ces peupliers centenaires, qui sont touchés par des casses de branches importantes, présentant un risque non négligeable pour les usagers du parc.
Entre 2006 et 2017, plusieurs mesures ont été prises afin d’accompagner ces arbres dans leur vieillissement : taille d’accompagnement en 2006, réduction de la couronne des arbres en 2013, suppression de certaines charpentières en 2015, périmètre de sécurité en 2017. Un peuplier a une faible longévité et est en fin de vie à cet âge.
Ces soins n’ont pu être réalisés que grâce à l’expertise de notre service de gestion forestière. Liège est d’ailleurs l’une des seules communes urbaine à disposer d’un tel service et d’un ingénieur forestier.
Le parc de la Boverie doit, au-delà de ses qualités patrimoniales, être maintenu dans sa fonction d’espace vert public, ouvert à tous. Il était donc impossible de se contenter de réaliser un périmètre de sécurité au pied de chaque arbre, ce qui aurait été contradictoire avec cette fonction.
La décision d’abattre a ainsi été autorisée par permis d’urbanisme délivré par la région wallonne après avis et consultation de différents services dont l’Agence wallonne du Patrimoine et le Département de la Nature et Forêts. En 2019, 14 chênes de 8 à 10 m de haut seront replantés afin de poser les bases du parc de demain.
Je vous invite à prendre connaissance du communiqué de la Ville de Liège qui comporte des détails supplémentaires.